Merci M. Bourcereau pour ces photos totalement affligeantes. Profitant d'une fenêtre météo ensoleillée, je me suis rendu sur place dimanche dernier et il y avait pas mal de personnes à slalomer entre les cailloux... Pour résumer la question, serait il possible de revenir sur les causes d'un tel désastre ? Merci.
La disparition du sable à cet endroit est difficle à expliquer mais on peut faire quelques constats : - depuis le terrassement de la dune de la Normandelière fin 2019, l'état de la plage de proximité n'a fait que de se dégrader pas simplement à cause des phénomènes naturels (tempêtes hivernales , transit sédimentaire, érosion éolienne, ...) mais parce que la municipalité de la commune a décidé, depuis cette date, de ne plus intervenir sur cette plage sur laquelle elle prévoit de réaliser un port de plaisance communal. Elle laisse cette plage à l'abandon considérant aussi que c'est une plage "d'aristos", une population qui a manifesté contre le port et qu'elle veut punir ! - les tempêtes hivernales sont de plus en plus fortes et de plus en plus nombreuses, les courants sont de plus en plus imprévisibles d'où la difficulté de prévoir le transit sédimentaire. - quand les dunes ne sont plus protégées, comme celle de la Normandelière, le sable n'est plus retenu et est évacué principalement vers l'arrière (érosion éolienne due aux vents dominants). ......... Une évidence : tout le sable déplacé, fin 2019, sur la dune reconstituée, qui là où elle se trouve n'a aucune utilité en terme de défense contre la mer, devrait être utlisé pour réalimenter les plages (ainsi que le sable qui couvre l'ancien plan d'eau). Si la dune de la Normandelière était remise en état (avec ce sable) et si elle était protégée de l'érosion éolienne, ce sable pourrait venir enrichir naturellement la plage à proximité lorsque la dune subirait les assauts de la mer lors des tempêtes hivernales (comme c'est le cas sur la plage du Marais-Girard)
" quand les dunes ne sont plus protégées, comme celle de la Normandelière, le sable n'est plus retenu et est évacué principalement vers l'arrière (érosion éolienne due aux vents dominants)."
C'est bien la fonction des dunes que de bloquer le sable que fournit l'océan. Faire une trouée dans une dune et le sable de la plage s'y échappe H24, comme l'eau lorsqu'on ouvre la bonde d'une baignoi...
Le mène phénomène, naturel mais également provoqué par une erreur humaine, s'est déroulé à la Parée, lorsqu'une trouée fut ouverte dans la barrière de rochers, face la Beschée. La relative lenteur de l'évacuation du sable à déjà été expliquée ici.
Fermer la trouée en reconstruisant la dune détruite, et l'océan reconstruira la plage : je suppose que le dossier qui est entre les mains des juges est explicite sur ce point capital ?
Merci M. Bourcereau pour ces photos totalement affligeantes. Profitant d'une fenêtre météo ensoleillée, je me suis rendu sur place dimanche dernier et il y avait pas mal de personnes à slalomer entre les cailloux... Pour résumer la question, serait il possible de revenir sur les causes d'un tel désastre ? Merci.
RépondreSupprimerLa disparition du sable à cet endroit est difficle à expliquer mais on peut faire quelques constats :
RépondreSupprimer- depuis le terrassement de la dune de la Normandelière fin 2019, l'état de la plage de proximité n'a fait que de se dégrader pas simplement à cause des phénomènes naturels (tempêtes hivernales , transit sédimentaire, érosion éolienne, ...) mais parce que la municipalité de la commune a décidé, depuis cette date, de ne plus intervenir sur cette plage sur laquelle elle prévoit de réaliser un port de plaisance communal. Elle laisse cette plage à l'abandon considérant aussi que c'est une plage "d'aristos", une population qui a manifesté contre le port et qu'elle veut punir !
- les tempêtes hivernales sont de plus en plus fortes et de plus en plus nombreuses, les courants sont de plus en plus imprévisibles d'où la difficulté de prévoir le transit sédimentaire.
- quand les dunes ne sont plus protégées, comme celle de la Normandelière, le sable n'est plus retenu et est évacué principalement vers l'arrière (érosion éolienne due aux vents dominants).
.........
Une évidence : tout le sable déplacé, fin 2019, sur la dune reconstituée, qui là où elle se trouve n'a aucune utilité en terme de défense contre la mer, devrait être utlisé pour réalimenter les plages (ainsi que le sable qui couvre l'ancien plan d'eau).
Si la dune de la Normandelière était remise en état (avec ce sable) et si elle était protégée de l'érosion éolienne, ce sable pourrait venir enrichir naturellement la plage à proximité lorsque la dune subirait les assauts de la mer lors des tempêtes hivernales (comme c'est le cas sur la plage du Marais-Girard)
Belle promotion : les "moins que rien" du temps de Chabot seraient devenus des aristos;
Supprimerdégagez-moi ces tuyaux vite-fait avant retour aux commandes l'année prochaine
SupprimerCommentaire de 12 23, très instructif. Merci !
Supprimer" quand les dunes ne sont plus protégées, comme celle de la Normandelière, le sable n'est plus retenu et est évacué principalement vers l'arrière (érosion éolienne due aux vents dominants)."
RépondreSupprimerC'est bien la fonction des dunes que de bloquer le sable que fournit l'océan. Faire une trouée dans une dune et le sable de la plage s'y échappe H24, comme l'eau lorsqu'on ouvre la bonde d'une baignoi...
Le mène phénomène, naturel mais également provoqué par une erreur humaine, s'est déroulé à la Parée, lorsqu'une trouée fut ouverte dans la barrière de rochers, face la Beschée. La relative lenteur de l'évacuation du sable à déjà été expliquée ici.
Fermer la trouée en reconstruisant la dune détruite, et l'océan reconstruira la plage : je suppose que le dossier qui est entre les mains des juges est explicite sur ce point capital ?