Le dossier complet d'enquête du journal Les Echos
Le dossier concernant le Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie - voir ci-dessous
Face à l'érosion, le Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie en appelle à l'Etat pour déplacer sa population
La position de François Blanchet qui est celle de Yannick Moreau est-elle bien raisonnable et peut-elle être comprise par la population ?En appeler à l'Etat, c'est en appeler à nous tous, pour financer, en totalité, le déplacement d'une population privilégiée qui a bien profité et qui veut continuer à bien profiter de la proximité de la mer coûte que coûte, cette population continue à investir tout près de la mer, dans les derniers espaces disponibles, sans se soucier des risques encourus liés à l'érosion (voir sur la commune de Bretignolles)
La conclusion de François Blanchet pour justifier sa demande est "tout le monde profite de la côte" !
Oui mais il y en a qui en profite beaucoup plus que d'autres et ceux-là devraient être sollicités financièrement beaucoup plus que les autres.
Est-ce la position de l'Etat qui n'est pas tenable ou la position des élus du Pays de Saint-Gilles ?
Le maire de Bretignolles, qui soutient la position de François Blanchet, défend mordicus un nouveau projet de port de plaisance sur le site de la Normandelière sachant que les aménagements de celui-ci seraient exposés à la montée des eaux. Est-il bien sérieux ?
Nota
Au Cap Ferret il y a des propriétaires privilégiés qui ont pris en charge financièrement les ouvrages de protection de leurs biens, est-ce le cas au Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie ?
Petit Supplément
Pour l'adhésion 2024 ou les dons en ligne, voir le site de l'association
Situation au 3 août 2024 présentée par Martine Luce lors de l'assemblée générale
Classement du site
Selon les nouvelles dispositions du code de l’urbanisme, le changement d’orientation du PADD (plan d’aménagement et de développement durable) suite à l’abandon du projet de port, impose une révision du PLU et non pas une simple modification. C’est donc l’agglo, qui désormais est seule compétente sur l’élaboration du PLUI-H (Plan Local Urbanisme Intercommunal- Habitat).
Le président de l’agglo a d’ailleurs confirmé à la cour d’appel sa décision d’exécuter le jugement en intégrant les modifications induites dans le cadre du PLUi-H prescrit par délibération du 13 avril 2023.
Nous avons donc pris acte auprès de la cour d’appel et notre requête à exécution qui était dans la phase administrative a été classée. Mais après le jugement de l’appel, s’ouvrira la phase juridictionnelle, qui permettra, à tout moment, de ressaisir la cour d’appel pour faire exécuter le jugement si jamais les promesses n’étaient pas tenues ou si la situation politique l’exigeait.
En attendant la décision de la cour d’appel, la situation est bloquée, aucuns travaux ne peuvent être effectués sauf ceux prévus pour la remise en état du site.
Et pour l’heure, nous sommes toujours en attente du jugement de la cour d’appel qui devait avoir lieu fin 2023, et qui d’après le greffe du tribunal aura lieu fin 2024 . La justice est lente…très lente….
Remise en état du site de la Normandelière
Le préfet avait demandé à la communauté d’agglomération du pays de st gilles, de contacter un cabinet spécialisé pour diligenter une étude concernant la remise en état du site de la Normandelière, suite aux travaux dévastateurs de septembre 2019. Le cabinet Biotope a été mandaté, pour analyser les impacts des travaux préparatoires réalisés sur le milieu naturel et proposer différents scénarii. Cela devrait aboutir à une équivalence écologique du milieu avant travaux. L’étude a duré plus d’un an, le rapport fait plus de 100 pages.
C’est à l’agglo que revient le choix du scénario. Elle le soumet au conseil communautaire qui l’approuve le 13 avril 2023. Puis elle le transmet au préfet, lequel pourra imposer des prescriptions complémentaires.
Fin janvier 2023, le maire de Bretignolles se gargarise dans la presse du scénario retenu, ce qui nous a conduits à plusieurs réunions avec l’agglo et à des tractations plutôt musclées avant la signature définitive. Il en ressort que la dune reconstituée (ce que j’appelle le tas de sable) ne sera pas déplacée car le remède serait pire que le mal du point de vue écologique et biodiversité… ça c’est le prétexte bien facile, disons plutôt que cela arrange les finances de l’agglo et les prétentions portuaires de Fouquet ! Car lorsque l’on voit le piétinement voire carrément le prélèvement de sable sur cet espace resté sans protection, elle est où la préservation de la biodiversité ?
Des mesures compensatoires seront exécutées dans les dunes de la Sauzaie…. Ben voyons ! Elles étaient déjà prévues dans le dossier du port ! Je vais vous dire ce que sont les mesures compensatoires prescrites lors des enquêtes publiques : c’est un machin, inventé par des technocrates qui permettent à des aménageurs de détruire et de saccager des sites naturels à condition qu’ils transposent ailleurs ce qu’ils détruisent ! Elles servent à contrebalancer les dommages causées par la réalisation d’un projet, cela légitime les impacts causés à la biodiversité, en d’autres termes, elles reconnaissent le droit à détruire. Et à la Normandelière, on en a un bel exemple !!!
Plusieurs études et non des moindres, mettent en doute leurs efficacités….car elles ne sont pas neutres et peuvent engendrer des impacts sur le site où elles sont réalisées. mais …. ça arrange beaucoup de monde !....
On a quand même obtenu : que notre pauvre dune soit protégée par des ganivelles et des branchages dans un premier temps.
Soit dit en passant tout ça n’a pas résisté aux tempêtes hivernales. Ensuite elle devrait être consolidée à l’arrière par le relèvement du sable et un apport de sable sur l’avant.
La végétation saccagée devra être remplacée, au sein des parcelles agricoles par l’équivalent de 2180 m² et sur le site par l’équivalent de 5000 m², par des espèces multi essences adaptées au climat.
Le dossier a été transmis au préfet qui a donné son accord.
Et depuis :…Les seuls travaux entrepris ce sont des ganivelles qui ont été timidement posées sur la dune mais vu la qualité du boulot, elles n’ont pas résisté aux tempêtes hivernales.
Il ne faut plus dire Saint Gilles Croix de Vie mais La Nouvelle Atlantide ! 😊
RépondreSupprimerBlanchet devrait réclamer des sous plutôt aux Services techniques qui ont donnee permis de construire.
RépondreSupprimerLa montée des eaux a bon dos. En fait des promoteurs ont trouvé des gogos. Comme ceux qui vendent des anneaux dans des ports construits sur la mer. Gogo un jour gogo toujours.
RépondreSupprimerLes gogos qui achètent les maisons carrées avec terrasse à l'etage en prévision de la montée des eaux entre parée et maraisgirard
SupprimerEt dire que dans les années 50 tout n'était que petites parcelles entourées de monticules pour couper le vent, où les Brêtignollais cultivaient des patates ! De temps à autre le Marquis en vendait une à un voyageur séduit par la beauté sauvage de la côte. Ce n'est pas si ancien, juste le temps d'une vie.
SupprimerAnonyme de 15h22 ,non pas des petites parcelles , mais des petites motées.....
Supprimerles anciens étaient moins sots que nous ...regardez St Jean de Monts, Notre dame de Monts,La Barre de monts...pourquoi le bourg est-il éloigné de la côte?????
Oui, les mottés, dont le quadrillage offrait des chemins pour les ânes...
SupprimerLe bourg de Brêtignolles est également loin de la côte. On a trop bétonné et il n'y a plus de place. Le port ne fut qu'une tentative de bétonnage. Un massacre que la Vigie a empêché.
Les derniers ânes sont réfugiés au conseil municipal
SupprimerIl y a toujours des ânes,manquent les chemins...
RépondreSupprimerPromoteur : je veux construire 585 appartements devant la plage.
RépondreSupprimerMaire : voici votre permis de construire.
Acheteur : et si la mer monte ?
Maire : pas de problème, L'ETAT bous remboursera.
La commune de Brétignolles ( fut-elle sur Mer dans sa désignation) n'a eu dans le passé que de lointains rapports avec l'activité maritime. J'invite les pro-ports à consulter les archives de Vendée et à consulter les recensements effectués à Brétignolles et quelques actes d'état civil du XIXème siècle : on y trouve beaucoup de cultivateurs, de métayers, de propriétaires , quelques artisans et aussi des domestiques ou des servantes, quant aux marins ou pêcheurs il sont relativement très peu nombreux. Ce n'est vraiment qu'à partir de la 2ème moitié du XXème siècle que la commune s'est trouvée une vocation de ville de vacances et a connu le développement que l'on connait actuellement; les héritiers des dits propriétaires, métayers et cultivateurs n'y étant certainement pas étrangers.
RépondreSupprimerUn vieil adhérent de la Vigie .
PS: La petite parcelle achetée par mes parents en 1952 au Marais Girard était parfois désignée sous le nom de mottine. On y avait autrefois cultivé des asperges et ou de la vigne ceci était prouvé par des "résurgences" de ces productions.
Le slogan de merlin plage de l' époque "aucune route à traverser, un appartement les pieds dans l' eau" voilà le travail ! Déja,que François Blanchet aille demander le compte à tout ces promoteurs et au particuliers tête brûlées.
RépondreSupprimerIl y a deux ans, une nouvelle maison c'est construite sans bienveillance mais avec l'autorisation de Blanchet sur le remblai de St Gilles à 5m de la plage, la première maison avant la villa notre Dame !?!? Il faut pas pleurer maintenant....
Les services techniques des villes délivrent les permis de construire, sous l'autorité du maire. Ce sont bien les maires qui sont les premiers responsables et pas les promoteurs.
SupprimerMais revenons à l"essentiel :
pourquoi François Blanchet n'exécute-t-il pas les directives préfectorales qui obligent la communauté de communes à remettre en état le site de la Normandelière ?
Son appel financierà l'Etat pourra être interprété comme une tentative politique pour faire diversion.
Veut il que le Préfet, représentant de l'Etat, allonge la monnaie pour remettre le site en l'état ?
Si les biens immobiliers doivent être remboursés par l'état ou les collectivités ce n'est pas responsabiliser les propriétaires, pile je gagne, face tu perds !
RépondreSupprimerArrêtez de culpabiliser les propriétaires de maison. Ces maisons ont été construites en toute l'égalité avec des permis de construire en bonne et due forme.
RépondreSupprimerSauf que le permis de construire 585 appartements fut accordé pour bâtir une cité lacustre sur pilotis 😃
SupprimerNous devons chacun écrire un mot au Préfet pour lui demander d'agir, en y recopiant cet édito de Jean Yves sur la remise en état du site de la Normandelière. A nos stylos et bonne écriture !
RépondreSupprimeril est fort possible que la "falaise" de saint gilles descendent avant que l'eau ne monte comme on peut le voir à sion ou à bretignolles la corniche s'affaisse régulièrement ... mais il n'y a pas de vice caché ... tout le monde est au courant ... un bien inhabitable ne vaut rien... l'indemnisation sera à la hauteur
RépondreSupprimerEn tout cas ce n'est pas l'océan aui qui a détruit le site de la Normandelière mais des bulldozers.
SupprimerLes Echos oublient le trou dans la couche d'ozone. Au fait, que devient il ?!
RépondreSupprimerRéponse en 1 minute :
https://youtube.com/shorts/HXnrCKfrduw?si=h5MvRBETE9FWxQei
C'est juste pour rire, car on en a besoin.
quand la mer sera revenu au pied de la cathédrale de luçon et au pied du château de talmont , la motte féodale de saint nicolas aura retrouvé tout son utilité pour surveiller le marais d'olonne
RépondreSupprimerIl faudra se réfugier au Mont des Alouettes ! 😃
SupprimerBourgoin veut son port, ça continue!
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