La précision de Frédéric Fouquet : « Nous avons reçu les services de l’Etat, fin 2024, au sujet de la protection de sites géologiques remarquables sur la commune de Bretignolles-sur-Mer. Trois zones ont été identifiées, du Marais Girard à la Sauzaie, et ce dossier est en cours d'étude pour la définition précise des périmètres concernés. »
Mes commentaires
Dans le cadre du projet SCAP (Stratégie de Création des Aires Protégées) et suite à toutes les recherches et études menées par Mireille Ters et les experts géologiques vendéens, c’est toute la côte Bretignollaise (3,5kms) du Marais Girard à la Sauzaie qui est sous le coup d’une demande de protection (voir tableau dans l’article du blog du 20 juillet 2025).
Voir le document (page 17) caractérisant le site géologique de l’estran du secteur de la Normandeliere au Marais Girard
Le juge de la Cour Administrative d’Appel de Nantes a confirmé que l’estran du secteur de la Normandeliere faisait partie de cette côte Bretignollaise à protéger.
Le préfet de Vendée a confirmé que des consultations avec la collectivité étaient en cours pour la protection de l’estran de Bretignolles au titre de son intérêt géologique sans préciser si l’estran du secteur de la Normandeliere en faisait partie.
La municipalité voyou de Bretignolles a fait appel au Conseil d’Etat pour annuler la décision du juge de la Cour Administrative d’Appel de Nantes et, en parallèle, avec un cabinet d’experts « bidon » à sa charge, la municipalité voyou de Bretignolles veut démontrer au préfet de Vendée qu’il n’y a que trois zones d’intérêt géologique sur la côte Bretignollaise et que le secteur de l’estran de la Normandeliere n’en fait pas partie.
La ficelle est un peu grosse
Heureusement, le Conseil d’Etat ne juge que sur la forme : erreurs de procédure, d'interprétation, ... Si le jugement de la CAA de Nantes n'est pas remis en cause par le Conseil d'Etat, le préfet de la Vendée sera dans l’obligation de protéger l’estran du secteur de la Normandeliere quel que soit l’avis de la municipalité voyou de Bretignolles.
Dans le cas contraire, c’est la municipalité voyou qui imposerait ses conditions.
Il serait surprenant que le préfet de la Vendée sorte son arrêté préfectoral de protection des sites géologiques de Bretignolles avant le jugement du Conseil d’Etat.
Cette période d’incertitude relative laisse le temps à Christophe Chabot de mener sa campagne électorale pour les municipales de mars 2026 en propageant des promesses mensongères et en attaquant ses opposants.
Avec un Christophe Chabot vengeur il faut s’attendre à tout même au pire
Petits Suppléments
Ouest-France du 2 septembre 2025. Les grandes orientations du Pays de Saint Gilles d'ici 20 ans : une réunion publique à Givrand
Lettre de l'association La Vigie de août 2025 : l'association est confiante mais reste vigilante
Bravo et merci, cher M Bourcereau, pour vos commentaires toujours pertinents et éclairants - sans oublier évidemment votre dernière phrase : "Avec un Christophe Chabot vengeur, il faut s’attendre à tout même au pire".
RépondreSupprimerD'aucuns diraient"surtout au pire".
RépondreSupprimerNous verrons ce que les bretignollais pensent de chabot aux prochaines élections.
RépondreSupprimerDe belles surprises en perspectives.
Nous n'en pouvons plus de ces services de l'Etat qui mettent des années pour accomplir ce qui devrait être fait en quelques mois !
RépondreSupprimerAu boulot !!!
quoiqu'il en soit en avril tous les conseils municipaux seront renouvelés ,
RépondreSupprimeron aura une meilleure vue sur les cailloux de la plage
et sur les finances de ces communes
les résidents secondaires ont aussi le droit de voter leurs impôts locaux
He Oui ...on en revient toujours a ce que je disais il y a un mois environ, ( et ce que dit aussi Anonyme 30 août, 2025 01:28 ) la spécificité de ce projet est d'attendre .. toujours attendre .. depuis des années , et attendre encore .. Alors que tout le monde sait trés bien qu'il n'y aura jamais de port sur ce site ( même le voyou Chabot le sait ) mais bon ..la remise en état du site n'est donc pas pour demain .. et notre pépite ( le plan d'eau et sa baignade ) , c'est pas pour demain non plus...
RépondreSupprimerAttendre ..Attendre ..et toujours Attendre .. Feuilleton qui dure depuis plus de 10 ans ..
Faudrait quand même que quelques autorités se bougent le c.l . Non ?
Source : Actu.fr
RépondreSupprimerhttps://search.app/ub2D9
C'est dingue cette municipalité.... Toujours hors la loi....
RépondreSupprimerEt ça continue, la mairie a encore été condamnée à verser 1500 euros d'amende aux riverains du restaurant de plage installé sans autorisation à la Parée car le maire n"a pas fait ce qu'il fallait.
RépondreSupprimerquelle plage à la parée ? je suppose que vous parler de la terrasse sur la digue de cailloux ..
SupprimerTout à fait.
SupprimerEt ces 1500€ vont provenir de la poche des contribuables bien sûr,comme d'habitude Et F. Fouquet s'en moque, bien entendu,comme se moquait Chabot avant lui.Quelle municipalité à la noix.
SupprimerPauvres Brêtignollais, natifs ou vacanciers, qui avaient de si belles plages familiales à la Parée et au Marais Girard. Elles pourraient revenir pourtant, mais voilà l'appât du gain l'a emporté pour le moment. Nous contnuerons à combattre pour le retour de la nature sur nos plages, elle est la beauté et la vie. Et nous gagnerons !
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